2014, une année de manga

L’heure est venue de dresser un bilan du marché du manga lors de cette année écoulée. C’est ce que je vais tâcher de faire dans cet article, en 10 points et de manière plus ou moins subjective. C’est parti !

bilan manga 2014

1. L’influence de l’animation sur le marché du manga

Plus les années passent, et plus l’actualité de l’animation au Japon influence le marché du manga en France. Deux exemples sont révélateurs de ce propos. Le premier est celui de Tokyo Ghoul publié par Glénat. Le manga était boudé par le public français jusqu’à la diffusion de l’anime. Tout le monde en a parlé (même nous), et tout le monde a voulu lire le manga. Du coup, le premier tome s’est retrouvé en rupture de stock chez l’éditeur durant la diffusion de l’anime. Second exemple, celui de Red Eyes Sword. Un manga plutôt moyen que Kurokawa a publié pour surfer sur le succès de l’anime. Ils ont même gardé Akame ga Kill, le titre original, afin que les potentiels lecteurs fassent le rapprochement entre le manga et la série d’animation. Si aujourd’hui le manga se vend bien, c’est uniquement grâce à la stratégie commerciale basée sur ce phénomène. Solution de facilité ? Bon pour le marché du manga ? Autant de questions auxquelles j’ai mes propres réponses et vous sûrement les vôtres. Mais aujourd’hui je vais parler des plus marquantes corrélations entre manga et animation durant cette année 2014.

L’un des meilleurs animes de l’année était Ping Pong the animation, adapté du manga de Taiyo Matsumoto. Le soucis est que le manga est en rupture de stock chez Delcourt, son éditeur. On pouvait espérer une réimpression histoire de marquer le coup, mais non, aucune réaction… C’est triste de ne pas profiter du succès d’un anime pour remettre au goût de jour l’un des meilleurs mangas publiés en France. D’autant que ce même Matsumoto était à l’honneur cette année chez Kana avec la publication de Sunny, son dernier manga, et également la réimpression de Number 5. Dans le même ordre d’idées, il y a Parasite. Le troisième volume de la série est en rupture de stock depuis un bail, et Glénat aurait été bien inspiré de le réimprimer. Ils le feront certainement, mais ce sera trop tard. C’est aujourd’hui, avec la parution d’un anime à succès et la production de films qu’il faut réagir. Au lieu de ça ils laissent passer le coche et se bougeront après la bataille.

mind game imho

Mais on ne va pas faire que râler les copains, on note aussi de bonnes nouvelles. A commencer par JoJo’s Bizarre Adventure. Porté par un anime enfin diffusé par Crunchyroll, et même un jeu vidéo, les différentes parties du manga continuent d’affluer dans tous les sens (sauf le bon) chez Tonkam. Et c’est tant mieux, car on est content de pouvoir lire ce shonen si génial. Autre excellent manga publié grâce à l’un des meilleurs films d’animation de l’histoire du Japon : Mind Game. En 2014 Imho a enfin sorti le manga de Robin Nishi pour notre plus grand plaisir. Ce récit urbain délirant figure parmi les tous meilleurs mangas de l’année. On ne peut qu’adhérer.

2. La création avec des auteurs japonais.

Comme chaque année, il y a eu des collaborations directes entre des mangakas et des éditeurs français. Deux d’entre elles m’ont principalement marqué. La première est celle de Jiro Taniguchi avec Futuropolis et le Louvre. Plus de quatre années après Hirohiko Araki et son magnifique Rohan au Louvre c’est au tour de Taniguchi de publier un manga se déroulant dans le plus célèbre des musées français. Le résultat donne Les gardiens du Louvre, une BD entièrement en couleurs nous faisant voyager à travers des rêves dans les principales œuvres exposées au musée. De toute beauté, ce manga onirique mérite clairement sa place parmi les immanquables de l’année. D’autant plus qu’il s’agit du meilleur Taniguchi depuis un bail.

ravina the witch

Révélée en France par les éditions Imho, Junko Mizuno a répondu à une commande des éditions Soleil pour Ravina the witch. Bizarrement, le livre a été publié dans la branche BD de l’éditeur et non dans la partie manga, ce qui explique pourquoi la presse spécialisée n’en a que très peu parlé. Entièrement coloré également, bien que principalement teinté de noir, le manga de Junko Mizuno se présente comme un livre d’images. On y suit les aventure de Ravina, une jeune fille devenue sorcière dans un univers kawaii-trash propre à l’auteure. De plus Junko Mizuno est venue en France présenter l’ouvrage, ce qui a poussé les éditions Imho à sortir le second volume de Pilou. Et ça, c’est cool.

3. Le manga animalier

On parlait de kawaii-trash dans la précédente partie, et cette fois on va parler d’une autre forme de kawaii : le kawaii-animalier. Ouais. Après l’immense succès commercial de l’excellent Chi chez Glénat, de nos nombreux éditeurs ont voulu suivre la mode. On ne compte plus, ou presque, les mangas sur les chats publiés sur le territoire français en 2014. De Plum chez Soleil à Oh my cat chez Komikku, en passant par Nyanpire chez Kurokawa et Nekojima chez Nobi Nobi, les petites boules de poils ont envahi nos étagères. Malheureusement aucune d’entre elles n’arrivent à détroner la jolie petite Chi en terme de vente comme en terme de qualité. Et puis, outre cette dernière, pour lire un bon manga sur les chats, autant se tourner vers les classiques et se replonger dans What’s Michael.

le chien gardien d'étoiles manga

Les chiens ont également eu leur part du gâteau cette année. Plus dramatique que mignon, Enfances, le second tome du Chien gardien d’étoiles est enfin sorti chez Sarbacane. Même sans atteindre l’excellence de l’opus précédent, il ne fait aucun doute qu’il figure parmi les meilleurs mangas de l’année et que s’il ne fallait lire qu’un seul et unique manga animalier cette année, c’était bien celui-ci. Rien à voir donc avec Le paradis des chiens, une immondice dégoulinant de mignonnerie publiée par Glénat. J’en tremble encore.

4. Le manga politique

Sans atteindre l’engagement d’un Ki-Itchi, des mangas à messages politiques ont été publiés en France cet année. Chez Komikku, par exemple, Rising Sun nous plonge dans l’univers des forces japonaises d’autodéfense, vantant plus ou moins subtilement ses mérites. Du côté d’Akata, on trouve un manga se déroulant dans un espace carcéral, le bien nommé Prisonnier Riku. Pas si éloigné d’un Coq de combat dans son traitement qu’il n’y paraît, le manga sent bon l’esprit Akata. C’est plaisant de voir des thèmes sociaux engagés dans ce qui pourrait être de prime abord un shonen de baston (et un peu de science-fiction) lambda.

daisy manga fukushima

Si Prisonnier Riku est une bonne pioche de l’éditeur, ce n’est pas la seule à être engagée. En effet, Akata est à l’origine de la publication de la plus puissante claque politico-écologique de l’année, à savoir Daisy. Un manga d’à peine deux tomes racontant le quotidien d’un groupe d’amies vivant à Fukushima après la tristement célèbre catastrophe nucléaire. Poignant, émouvant, le manga de Reiko Momochi donne envie de réagir et de se mobiliser pour soutenir les habitants touchés par le désastre. On se questionne et se remet en cause en lisant, ce qui suffit à en faire un incontournable de l’année. Outre Daisy on trouve d’autres mangas sur l’écologie publiés 2014. Parmi eux, on retient principalement Les pommes miracles, biographie sur l’extraordinaire Akinori Kimura publié chez Akata (encore eux), et Moyasimon, qui nous familiarise au monde merveilleux des micro-organismes.

5. Les auteurs de l’année

Deux mangakas ont principalement marqué l’année 2014. Le premier, présent au festival d’Angoulême, est Suehiro Maruo. Deux recueils de l’auteur ont été publiés par Sakka et Le lézard noir. L’Enfer en bouteille présente des nouvelles récentes, tandis que New National Kid réunis des histoires datant de la seconde partie des années 80 (soit les années les plus créatives de Maruo). Et pour moi, le fait de lire deux nouveaux mangas de Maruo et d’avoir pu le rencontrer en chair et en os suffit à faire de 2014 une année formidable.

leiji matsumoto kana

Après avoir publié l’intégrale d’Albator en décembre 2013 à l’occasion de la sortie du film, les éditions Kana ont décidé de mettre en avant Leiji Matsumoto en 2014. De ce fait, il en devient l’autre auteur de l’année. On a d’abord eu droit à 24 histoires d’un temps lointain, un recueil de nouvelles de science-fiction que j’ai adoré et grâce à qui j’ai pu découvrir Matsumoto en tant que mangaka. Et par la suite l’éditeur a publié l’intégrale de Queen Emeraldas, un autre sacré pavé. De plus, pour parachever mon intérêt pour Leiji Matsumoto, Le lézard noir a eu la bonne idée de publier Les femmes du zodiaque, un manga de la talentueuse Miyako Maki, qui n’est autre que… sa femme.

6. Des histoires continuent…

On l’attendait depuis 2011 et il est de retour. Enfin. Je parle bien entendu de Sing « Yesterday » for me, la série phare de Kei Toume. On ne peut qu’être heureux de retrouver cette galerie de personnages tous un peu paumés et tellement touchants. Un nouveau tome de Sing « Yesterday » for me, c’est un peu comme retrouver une bande de potes qu’on n’a pas vu depuis un bail. Et puis en 2015, on devrait avoir au moins deux tomes de la série, ce qui signifie deux fois plus de joie, deux fois plus de nostalgie, deux fois plus d’amour, deux fois de peine, vous avez compris la chanson.

Petit à petit les mangas du génial Takehiko Inoue continuent eux-aussi. Deux tomes de Vagabond, un Real, c’est peu mais leur impact est tellement puissant que c’est déjà beaucoup. Je regrette cependant que les éditeurs n’en profite pas pour publier les anciennes séries du mangaka, l’édition kanzenban de Slam Dunk et surtout le second tome de Pepita.

le vagabond de tokyo

Et enfin, si un tome m’a bien marqué cette année, c’est la quatrième compilation des aventures de Yoshio, Le vagabond de Tokyo. On retrouve tout ce qui faisait le charme des opus précédents. Le plus paumé des héros de manga tente ce coup-ci de se remuer un peu en accumulant les petits boulots, mais la loose qui le caractérise si bien n’est jamais bien loin… Les passages drôles font vraiment rire, les moments touchants prennent aux tripes, nul doute qu’il s’agisse là de l’un des tous meilleurs mangas publiés en France. Espérons maintenant que Le lézard noir publie une cinquième anthologie.

7. … et d’autres se terminent

Des mangas se sont terminés cette année, mais certaines fins ont été plus marquantes que d’autres. A commencer par celle de Bonne nuit Punpun, qui le classe à n’en plus douter sur la première marche des meilleurs mangas que j’ai lu. Comme d’habitude avec Inio Asano, ses personnages et les thématiques qu’il aborde m’ont touché au plus haut point. En plus de ça on ajoute la manière dont elles sont traitées, toute l’avant-garde graphique qu’il développe et ses réflexions personnelles (sur son métier de mangaka ou même sur Fukushima par exemple). Tout cela suffit à faire de ce récit maîtrisé de A à Z le meilleur manga qu’il m’ait été donné à lire. C’est l’œuvre d’une vie, et donc conclure ce manga, ne plus avoir à le lire, laisse une étrange sensation de vide.

bonne nuit punpun kana

Autre manga que j’aimais beaucoup : Kids on the slope. La bande de copains et l’ambiance jazzy de la série vont me manquer. Ce manga pour lequel je m’étais pris d’une grande affection figure parmi les tous meilleurs josei publiés en France. Malheureusement, il n’a pas trouvé son public, faute à une publication trop tardive par rapport à l’anime, à une date de sortie trop précoce par rapport à l’annonce et à l’absence totale de communication autour. C’est dommage de sortir un tel chef d’œuvre et de ne pas s’en occuper… Maintenant on attend que le tome bonus sorte, histoire de retrouver une dernière fois les différents personnages. Mais bon, je pense qu’on peut attendre longtemps…

Les enfants de la mer, eux aussi me manqueront. Du début à la fin, Daisuke Igarashi m’aura envoûté grâce à un manga calme, reposant mais aussi plein de mystères. Je me suis pris de passion pour cette série dont le magnifique graphisme additionné à une ambiance paisible ne m’ont pas laissé de marbre. Il s’agit là, à mon sens, du meilleur manga de l’auteur et nul doute que je me replongerai régulièrement dedans. En attendant, je suis impatient de découvrir Saru, son prochain manga, lui aussi publié aux éditions Sarbacane.

les enfants de la mer manga

Ce n’est pas vraiment un manga, mais plus un collection de mangas, mais il faut tout de même noter qu’en 2014 la Junji Ito Collection s’est terminée. Elle aura été publiée un peu n’importe comment, avec des grosses incohérences vis-à-vis de l’édition japonaise, mais l’essentiel est qu’on puisse la lire dans son intégralité. Le dernier tome de cette collection n’est autre que Frankenstein, une adaptation fidèle est très réussie du roman de Mary Shelley. Tout au long de ses recueils de nouvelles, Junji Ito nous aura fait peur, rêver et même réfléchir. Nul doute qu’il est, du moins aujourd’hui, le plus grand maître du manga horrifique. J’ai hâte de retrouver l’ambiance glaçante de ses mangas et ses personnages fous à lier, ainsi que de rencontrer le monsieur au prochain festival d’Angoulême.

8. Les recueils de nouvelles

A l’image des déjà-cités mangas de Suehiro Maruo et Leiji Matsumoto, quelques recueils de nouvelles ont excellé durant cette année 2014. Tout débute avec Une collision accidentelle sur le chemin de l’école peut-elle donner lieu à un baiser. Sous ce titre improbable se cache un manga d’une inventivité rare signé Shintaro Kago. Le mangaka pond ici un manga moins gore et dérangeant que ses précédents, ce qui peut par ailleurs faire découvrir son œuvre à un plus large public. Dans Une collision accidentelle sur le chemin de l’école peut-elle donner lieu à un baiser, il se contente de faire quelque chose qu’il sait très bien faire : repousser sans cesse les limites de la bande-dessinée. A la lecture, on fait face à des histoires toutes plus dingues les unes que les autres et on est bluffé par la créativité sans limite de Shintaro Kago. Un coup de maître, assurément.

Depuis Undercurrent, Tetsuya Toyoda est un auteur que j’adore. Du coup j’étais heureux que Ki-oon publie Goggles en 2013 et je suis tout aussi heureux de la publication de Coffee Time cette année. Dans ce recueil de 17 nouvelles liées de près ou de loin au café, le mangaka nous prouve à nouveau qu’il peut nous transmettre des sensations très fortes en un nombre de pages limité. On en a l’habitude avec Toyoda, mais le résultat est toujours le même : à chaque fois qu’on termine un récit, une sensation de nostalgie, parfois amère, nous saisit. Si bien, qu’il faut généralement le temps de la digérer avant de se lancer dans l’histoire suivante.

charlie sheen tatouage

Et pour finir, on a eu droit à la remarquable anthologie de Bonten Taro. Pour toute personne passionnée de manga ou de cinéma japonais des années 70, le volumineux recueil du mangaka / tatoueur / artiste en tout genre est à ne pas louper. Et c’est sans compter sur l’impressionnant travail d’édition réalisé par Le lézard noir. Dans cette anthologie donc, sont présents les récits les plus fameux du maître se déroulant dans le monde des yakuzas. On y trouve également histoires sur la guerre ou même d’horreur. Tout le talent de Bonten Taro est mis en évidence ici-même. Sans compter sa passion pour les bimbos et les tatouages.

9. Pendant ce temps au Japon

En France, le manga c’est bien beau, mais qu’en est-il au Japon ? Deux nouveautés ont principalement retenu mon attention cette année. Alors il y a bien évidemment Dead Dead Demon’s Dededededestruction, le récit de science-fiction d’Inio Asano. Si une continuité thématique et même graphique dans le travail du mangaka sont visibles ici-même, la principale innovation est narrative. Dans ce manga, on ne retrouve plus, par exemple, les textes sur fond noir qui faisait le charme des histoires d’Inio Asano. On note aussi que la façon d’écrire les personnages principaux diffère avec les autres travaux de l’auteur. Cependant, si le premier volume flirte avec l’excellence, on sent bien que tout le potentiel de Dead Dead Demon’s Dededededestruction n’y est pas encore dévoilé. J’attends la suite avec une grande impatience.

Autre manga marquant de l’année, Deathco d’Atsushi Kaneko forcément. Dans ce manga on s’éloigne des thrillers qu’étaient Soil et Wet Moon pour revenir aux fondamentaux. En effet, Deathco est une série survitaminée, avec des personnages loufoques et des combats dantesques qui nous rappellera sans mal Bambi. A la différence qu’ici, l’ambiance n’est pas post-apocalyptique, mais carrément gothique. Un déferlement de fun dans un univers décalé, tous les ingrédients sont là pour en faire, selon moi, le meilleur manga de l’année au Japon.

Mais il n’y a pas que des nouvelles joyeuses au pays du soleil levant… Yotsuba, le célèbre manga de Kiyohiko Azuma est en pause, et aucun tome n’est paru en 2013. On a eu des illustrations par-ci par-là, mais on souhaite le retour de la gamine aux cheveux verts sous peu. Espérons qu’il profite de ce temps d’arrêt pour revenir en pleine forme, et continuer les aventures de Yotsuba encore longtemps.

10. Vue sur 2015

Cet article se termine donc avec un rapide aperçu des mangas qui feront l’actualité en 2015. On commence avec le retour de trois mangakas que j’adore. Le premier est le maître des maîtres : Akira Toriyama. En effet, le créateur de Dragon Ball sera mis à l’honneur chez Glénat avec notamment les publications de Jaco et de Katsura Akira, qu’il a réalisé avec son pote Masakazu Katsura. Ce sera l’occasion de relire du Toriyama autrement qu’avec des anime-comics dégueulasses… Autre retour, et non des moindres, celui de Kazuo Umezu. Des années après la publication de deux mangas chez Glénat, Le lézard noir va publier La maison aux insectes, un recueil de nouvelles horrifiques d’un auteur sans égal. On a hâte.

Mais le principal come-back de l’année va s’effectuer chez Black Box. Grâce à l’association avec l’éditeur italien J-Pop, Go Nagai va pouvoir être de nouveau édité sur le territoire français. Goldorak, La divine comédie et surtout Devilman (et sa suite), autant de mangas qui manquaient à notre beau paysage. J’ai toujours rêvé de lire Devilman et c’est pour cela que je remercie infiniment Black Box de l’initiative.

devilman black box

Il y a un autre auteur complètement déjanté qu’on ne connaît pas encore très bien en France qui sera publié en 2015, il s’agit de Masato Hisa. On va pouvoir se délecter non pas d’un, mais de deux mangas du monsieur puisque Jabberwocky sortira chez Glénat et Area 51 chez Sakka. C’est étonnant, car ce n’est pas le mangaka le plus commercial qui puisse exister, mais je ne cache pas me joie de pouvoir découvrir les mangas de Hisa, dont j’étais déjà très fan de son style graphique. Assurément un auteur à suivre l’an prochain.


Mon bilan se termine ainsi. A mon plus grand plaisir 2014 fut une année riche en bons mangas et en événement marquants. Et maintenant que j’ai résumé l’année passée, je vous donne rendez-vous très bientôt pour mon article sur les trois meilleurs mangas de l’année.

8 réflexions sur “2014, une année de manga

  1. Il manque une lettre à l’éditeur cité dans le point n°8. ;) Hormis ce petit oubli, c’est, une nouvelle fois, une beau billet de ta part Jojo. :) Je te rejoins sur la plupart des points (notamment sur le Chien gardien d’étoiles et Bonne Nuit Punpun) et tu as titillé ma curiosité en parlant de Shintarô Kago. ;)

  2. Très beau billet même si (GROS TROLL VELU INCOMING) tu n’as pas parlé de la fin de Naruto :p

    Tu fais chier à parler de Bonne nuit Punpun et Yotsuba, ça fait plusieurs fois qu’en magasin je cherche à l’acheter ^^

    • Haha, Eck m’a fait le même commentaire en rélisant mon article. J’en parlerai sûrement l’année où le manga se terminera en France je pense. Et encore, c’est pas sûr.

      Et je ne peux que t’encourager à utiliser tes étrennes de Noël pour acheter Yotsuba et Bonne nuit Punpun :)

      • Malheureusement j’ai passé l’âge des étrennes mais ils feront partis de ma collection un jour, quand j’arrêterais de commencer pleins de manga en même temps :(

        Pour Naruto c’était juste pour troller, pas lu ni vu pour ma part :p

  3. Tant qu’à parler des trucs écolos y’a aussi en deux tomes Moi, jardinier citadin (même si c’est coréen) de Min-ho Choi – toujoiurs chez Akata- qu’est pas inintéressant.

  4. Pingback: 2014 : douze mois de mangas en 12 points. | Heaven Manga

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