Débutant le 7 octobre prochain, L’ère des Cristaux sera certainement l’un des animes phares de cet automne. Adaptée du manga de Haruko Ichikawa dont on ne cesse de faire l’éloge sur le blog, la série est réalisée par Takahiko Kyogoku pour le studio Orange, spécialisé dans les images de synthèse. Ainsi, L’ère des cristaux est entièrement en 3D CGI, un choix qui peut surprendre en bien comme en mal. Adorant le manga et étant séduit par les premières images, je vais tenter de vous convaincre de donner une chance à l’anime à travers 10 bonnes raisons. Vous êtes prêts ? C’est parti !
10. En simulcast sur ADN
Alors qu’on commençait à perdre espoir quant à une diffusion simultanée de L’ère des Cristaux en France, la plate-forme ADN a annoncé l’acquisition de licence. Ainsi, on pourra regarder la série légalement tous les samedis à 20h40 à partir du 7 octobre.
9. Un air de fable
De par son ton aussi bien que son thème, L’ère des Cristaux ressemble à un conte philosophique dans un lointain futur. Là où il se distingue d’un Nausicaä par exemple, c’est qu’il prend place dans notre monde après l’extinction des humains. 28 gemmes vivent sur la planète, elles sont pourchassées par des êtres venant des lunes qui en veulent à leur parure. Créant sa propre mythologie, la série a de quoi fasciner n’importe quel amateur d’univers imaginaires.
8. Trouver sa place
Phos, le protagoniste, n’a pas de rôle au sein de la société des cristaux. Trop fragile pour faire la guerre, il est aussi fainéant et maladroit, ce qui l’empêche d’accomplir la moindre tâche. Et pourtant, il aimerait trouver un sens à sa vie, se rendre utile. Pour cela, maître Vajra lui confie la rédaction d’une histoire naturelle. Petit à petit, il lèvera le voile sur les mystères qui planent dans ce monde fantaisiste.
7. Riche en émotions
Pour peu qu’on se prenne au jeu, L’ère des Cristaux est une série très émouvante. Elle aborde des thèmes forts que l’on peut tous ressentir avec une certaine poésie. Cela fait écho en nous, si bien que des larmes peuvent à tout instant couler sur nos joues…
6. La voie du Bouddhisme
L’ère des Cristaux puise sa mythologie dans les minéraux mais pas seulement. En effet le Bouddhisme a une place importante au sein de l’histoire. Haruko Ichikawa s’en inspire fortement et pour plus de détails, je vous renvoie vers l’article de Bobo sur le sujet. Si le fait de représenter des cristaux humanoïdes peut paraître abstrait, se baser sur des mythes de notre monde les rapproche de nous.
5. Audace stylistique
Comme je le disais dans mon article sur la narration par l’image, les cases du manga s’enchaînent de manière à ce que des images fixes s’animent. De ce fait, adapter L’ère des Cristaux ne semblait pas un challenge corsé. Sauf que… le studio Orange a choisi d’animer la série en 3D CGI. C’est la spécialité de leur maison, gageons donc qu’ils maîtrisent leur art au point d’en faire une série référence.
4. Mignon comme Diamant
Doux comme tout avec ses gros sourcils et sa passion pour les histoires d’amour, Diamant est un des premiers personnages sur qui compte Phos. Derrière cette gentillesse se cache une blessure, une jalousie qui le rend mal. En fait, il est représentatif des personnages que l’on découvre dans la série. S’ils ont tous leur fonction, ils ont aussi tous leur faille. Plus l’intrigue avance, et plus on s’attache à eux en les découvrant en profondeur.
3. Des êtres asexués
Normal ce sont des cristaux me direz-vous. Pourtant la question fait débat au sein des lecteurs du manga : quand certains s’interrogent sur le fait que ce soit des garçons ou des filles, d’autres les genrent en fonction du minéral lié. Triste, quand on pense que c’est un des thèmes principaux de l’œuvre. Les gemmes de Haruko Ichikawa sont donc dénuées d’organes génitaux, ne peuvent pas se reproduire. Et bien évidemment, cela ne les empêche pas d’avoir des relations fortes…
2. La solitude de Cinabre
Parmi ces forts liens, il y a celui qu’entretient Cinabre avec Phos. Le cristal émettant du poison s’isole, et rode la nuit. Une tâche inutile car jamais les séléniens n’ont attaqué dans l’obscurité. En réalité, s’il se met à l’écart, c’est pour ne pas déranger les autres, pour ne pas les blesser. Phos, qui entrevoit cette solitude, se met donc en tête de lui trouver un nouveau rôle. Définitivement, la principale qualité de L’ère des Cristaux est d’arriver à nous toucher en humanisant ces gemmes.
1. Le manga est une merveille
Si l’anime est décevant, lisez le manga. Malgré ma liste de bonnes raisons, on n’est pas à l’abri d’un accident industriel, la réalisation peut-être une véritable catastrophe. On ne sera fixé qu’au moment de la diffusion du premier épisode. Cependant le manga de Haruko Ichikawa est un bijou d’une beauté éblouissante, les déçus de l’anime pourront toujours se rabattre sur cette œuvre qui cherche encore et toujours les lecteurs qu’elle mérite.
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L’animé est une merveille . Les personnages sont détaillées même si on se concentre plus sur phosphophyllite. Les dessins sont vraiment magnifiques et l’histoire est très émouvante. J’ai vraiment adoré cet animé et j’espère sincèrement qu’il y aura une suite😘
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