Cette année, Nostroblog était au 45e Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême et tout s’est très bien passé.
Auteur : Eck
Seven Deadly Sins & Black Clover : le non-renouveau apprécié du shônen manga classique au service du médiéval fantastique
Alors que se termine un shônen manga qui aura bien marqué son temps par la productivité de son auteur avec ses 63 tomes, j’ai nommé Fairy Tail, le genre med-fan (médiéval fantastique) est encore très loin de disparaître de nos rayons. Déjà bien développé dans des œuvres cultes comme Berserk ou Claymore, celui-ci est revu dans un contexte davantage nekketsu. Il s‘agit ici de moins de noirceur dans le traitement de la narration et du développement des personnages, le regard utilisé pour témoigner de l’action est moins cru. Petit tour d’horizon de deux titres à l’actualité chaude qui font beaucoup parler d’eux et qui viennent s’inscrire dans la digne tradition du nekketsu.

La jeunesse de Picsou – Don Rosa, archiviste de l’enfance
Je viens de lire le premier tome du diptyque La jeunesse de Picsou, écrit et dessiné par Don Rosa. Un travail de fourmi nourri par la passion d’un homme qui a lu, décortiqué et appris par cœur (pourrait-on penser) la bibliographie de Carl Barks sur la vie de Picsou et ses canards de congénères. J’espère que la lecture de cet article saura vous donner envie de lire cette bande dessinée comme cette dernière m’a donné envie d’écrire cet article.
C’est à travers une anthologie chronologique qu’il retrace l’histoire de ce personnage emblématique qu’est Balthazar Picsou, la compilation The Life and Times of Scrooge McDuck en VO (on restera sur les traductions françaises dans un souci de clarté et de compréhension grand public), et recompose son passé. Plus de secrets désormais pour ce vieil homme aigri et richissime qui ne peut être désormais vu d’un mauvais œil car, bon sang, quelle vie !

Séries du moment – Printemps 2017
Je regarde dernièrement beaucoup plus de séries TV que j’ai pu le faire ces quelques dernières années. Je me suis centré surtout sur les productions de génie de certains noms désormais bien connus comme HBO, FX, Netflix et autres HULU. Voici un bref aperçu des coups de cœur du moment et le pourquoi du comment. Ouvrez bien vos yeux et vos oreilles car ces séries vont les solliciter de la meilleure manière qui soit !
Dear White People
Netflix, 10 épisodes de 30 min
Adaptation série du film du même nom et du même créateur : Justin Simien. Excellente approche de la jeunesse afro-américaine dans un cadre étudiant aux saveurs de boiseries dans les dortoirs et ambiance #BlackLivesMatter post-Obama. À voir et assimiler pour mieux comprendre la situation sociale actuelle aux États-Unis au sujet des afro-américains. Au-delà d’un pamphlet engagé et militant, la série se veut fraîche, contemporaine et il est facile de s’identifier à ces jeunes si l’on a moins de 25 ans. La narration via divers points de vue qui se recoupent permet un regard neuf sur chaque événement pour mieux discerner les éléments de l’intrigue qui se révèle vraiment prenante et riche en surprises.
FIBD 2017 : de la BD, des rencontres et de la marche à pied
Eh bien ça use les souliers. Et les économies aussi. Toutes ces tentations, ayant doublement plus d’impact car ne vivant plus en France, c’est pas vraiment un coup à se lancer dans des épargnes. Mais trêve d’anecdotes et reprenons depuis le début en nous mettant dans le vif du sujet : ANGOULÊME.
La figure du père dans le shônen manga : entre gros daron et pauvre con
On ne peut s’empêcher de remarquer que certains schémas se dessinent et se répètent d’un manga à l’autre. Le protagoniste joyeux et forte tête, son ami/rival orphelin et dépressif, la fille (présentée telle quelle avec ses traits typiques d’objet romantique à l’aspect virginal), le méchant au passé torturé, etc. Mais s’il existe un rôle qui se répépépète encore plus que les autres, c’est bien celui du père du héros. Absent, travailleur, puissant et généralement secret, quels sont les caractéristiques d’un père de héros de shônen manga ?
Sui Ishida : de Zakki à Twitter
Déjà mentionné dans l’article « découverte » que j’avais écrit jadis (d’ailleurs mea culpa, en relisant les 14 tomes, c’est vraiment un excellent manga qui va crescendo en qualité narrative et visuelle) sur le phénomène Tokyo Ghoul, l’auteur de la saga, Sui Ishida, continue d’officier pour notre plus grand plaisir. Fort de son expérience sur la série Tokyo Ghoul et ses quelques spin-off (TG Joker est disponible dans un tome relié de TG:re et TG Jack sera lisible entièrement en numérique), l’auteur continue de faire vivre ses personnages préférés à travers la suite du manga : Tokyo Ghoul :re, et en parallèle à cette actualité plus ou moins récente, vient la sortie de l’été : Tokyo Ghoul Zakki. C’est bon j’ai fini de présenter tout ce beau monde, on met les pieds dans le plat.
