Le jeu vidéo poursuit son infatigable autoroute vers l’avancée technologique mais certains se lèvent de l’autre côté du lit et n’hésitent pas à afficher des motivations à contre-courant. Beaucoup de développeurs indépendants n’ont pas les ressources financières pour s’équiper de matériels gourmands et capables d’afficher des rendus réalistes. Fort heureusement on peut sortir son épingle du jeu des David et des Goliath. L’absence de puissance ne constitue en aucun cas un frein ou un précipice. Nombreux sont ceux qui ont réussi à se faire un trou en jouant sur d’autres tableaux que le bras de fer de la puissance. Thekla!, Playdead, Dennaton Games, Klei Entertainment, … la liste est loin d’être exhaustive. L’exemple est aussi vrai pour des studios à taille moins fine.
C’est le cas d’Atlus. En son sein se cache parfois un développeur qui n’a pas froid aux yeux, Vanillaware. Son président Kamitani n’hésitant pas à aller au bout de ses projets et de ses idées. Si les pancartes « On veut continuer à créer des jeux en 2D et même en 2016 ! » existaient, ils seraient sans doute lui et son équipe, les premiers à les soulever. Parmi leur catalogue, l’un d’entre eux a marqué mon attention, Odin Sphere. Un jeu qui a voyagé et subi quelques opérations chirurgicales depuis sa naissance il y a près de dix ans sur Playstation 2. Devenu Odin Sphere : Leifthrasir et doté d’une nouvelle peau l’an dernier, il a de nouveau pu prendre l’air sur tout le reste des parcs de consoles Sony (Vita, PS3 & PS4). Plus qu’une peau neuve, c’est vraiment un nouvelle vie pour le JRPG. Plus long, plus fin encore, doté d’une bande son réajustée. Tout est là pour faire ressortir le meilleur du folklore dépeint.