Honey Days : Chronique des Jours Heureux

Si pour certains, la rentrée est synonyme de retour des habituels coups de Blues et reprises douloureuses, ce n’est certainement pas le cas pour notre éditeur bien-aimé. C’est donc d’un pas décisif que Taifu se lance dans la publication d’histoires s’étalant sur plusieurs tomes, signant ainsi le passage à l’âge adulte d’une collection somme tout assez jeune et ce pour notre plus grand plaisir. Pour ceux qui suivent assidument l’actualité Hentai, je veux bien sur parler de Honey Days !

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La couverture du premier tome, époustouflante et haute en couleur, avec une Haruna on ne peut plus sublime.

C’est donc avec ce doublé de Tana que Taifu fait son premier pas dans les séries longues. Tout d’abord, revenons un peu sur cet auteur assez méconnu au Japon comme en France. Tana est un tout jeune mangaka ayant débuté sa carrière en 2005 en collaboration  avec le Comic Tenma. Donnant principalement dans le Doujin, on le retrouve assez peu souvent sur la scène éditoriale manga (seulement deux manga reliés à son actif). Malgré ce petit éventail, l’auteur reçoit très bon accueil de ses travaux par les lecteurs du fait du caractère assez cru et « hard » de ses titres. Observant ce fait, nous pouvons nous demander si Taifu, en jouant la carte de l’inconnu, ne prend-il pas des risques importants ? Mais pour répondre à cela, il nous faudra attendre patiemment les premiers retours des lecteurs sur ce doublé.

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Gunsmith Cats : La Nostalgie en poudre

Il est des jours tout gris, où l’on tente tant bien que mal de se mettre un truc sous la dent. Non content des nouveautés dernièrement acquises, on a l’impression de perdre gout à cet univers qui nous est si cher. C’est alors dans ces moments-là que l’on se tourne vers nos valeurs sures, nos véritables coup de cœur, nos premières découvertes qui nous rappellent, non sans Nostalgie (avec un grand N) les bons moments et les surprises qui ont pavés notre route (vous pouvez pleurer ici, voilà les mouchoirs). C’est donc avec Nostalgie qu’aujourd’hui nous allons aborder une série du temps jadis, trop vite oubliée, je cite Gunsmith Cats.

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Un duo explosif pour cette couverture du premier tome de l’édition simple

Kenichi Sonoda a commencé sa carrière comme designer/animateur clef au sein du studio Artmic. Fort des séries à succès sur lesquelles il a travaillé, on pense surtout à Bubblegum Crisis, il se lance par la suite dans la réalisation de travaux papier plus personnels. Grand amateur d’armes à feu en tout genre et de belles voitures, il va essayer de retranscrire au mieux, dans ses travaux, cet univers qui lui est cher. Quelques années plus tard, en 1988, il sort Riding Bean, une histoire en 4 chapitres, publiée dans l’Afternoon, contant les aventures d’un livreur de Chicago très spécial, ne jurant que par l’argent quitte à faire affaire avec les pires malfrats de l’Illinois. Dès lors, on est plongé dans une ambiance complètement survoltée qui va faire le succès de cette petite série qui se verra, en outre, adaptée au petit écran sous forme d’un seul épisode au format OAV. Riding Bean nous introduit aussi un certain nombre de personnages clefs, qui referont leur apparition dans les futurs travaux de Sonoda et ce parfois, avec un changement radical de chara-design. Bien que très court, ce premier essai séduit grandement et jette les bases d’un spin-off beaucoup plus travaillé : Gunsmith Cats. Lire la suite

Rin Backstage : Idols Forever !

Voici que débute avec ce premier article, une série de critiques ou analyses (comme vous voulez) des sorties Hentai de la collection 100% Sans Interdits de chez Taifu. Cette chronique est pour moi l’occasion idéale d’associer une passion dévorante pour le Hentai ainsi que le plaisir de vous faire découvrir une pléthore de titres, d’auteurs et de styles trop souvent laissés pour compte du fait de leur caractère assez cru. Autant être clair, il ne s’agit pas ici de poster du porno à tout bout de champ, non, ici sur Nostroblog le bon goût est le maître mot. Dans ces lignes nous allons tâcher de nous rapprocher au plus près de cet univers interdit qu’est le Hentai. Pas de panique donc, les plus pieux d’entre vous peuvent se rassurer, on restera soft c’est promis.

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En plus, leur logo pète la classe.

Avant toute chose, parlons un peu de cette collection encore très jeune, puisque lancée en mars 2013. Ayant débuté avec des titres sûrs dans le genre comme How Good Was I de Yamatogawa et My Lovely Bitch de Akewo Amatake, la collection peut se vanter de proposer du contenu d’excellente qualité (format 15cm x 21cm, comme pour les Hentai en vo et couverture glacée) et ce, sans censure, de quoi faire plaisir aux amateurs du genre. Depuis lors, elle ne cesse de continuer à nous surprendre en nous proposant un large catalogue de recueils aussi divers que variés à un rythme plutôt soutenu : un bon point pour l’éditeur.

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Prison School : Sur le chemin de l’école

Article_Nostro_PS_1S’il y a bien une série qui m’a fait longtemps saliver au point de vouloir une publication en France, il s’agit bien de Prison School (Kangoku Gakuen pour les puristes) d’Akira Hiramoto. Prépublié au Japon dans le Young Magazine depuis 2011, elle est toujours en cours de d’édition à hauteur de 13 volumes, et connaît un certain succès dans l’archipel. En France, c’est désormais chose faite grâce à Soleil qu’on remerciera pour son audace et son bon goût en matière de sélection.

Avant de commencer les réjouissances, revenons un peu sur l’auteur.
Akira Hiramoto, le mangaka, n’en est pas à son premier jet, déjà auteur de “Ago nashi Gen to Ore Monogatari” (comédie, Young Magazine) et de “Me and the Devil Blues” un thriller bien rythmé en 4 tomes disponible chez Kana, il peut se vanter d’avoir un certain pied dans le milieu. Quelques années plus tard, on le verra s’essayer à un genre plus mature (Ecchi/Borderline) avec “ Yarisugi Companion to Atashi Monogatari ” (publié dans le Young Magazine) et pour ensuite continuer avec “Prison School”, qui va aujourd’hui nous intéresser.

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Attache-moi : Les ficelles du bondage

Qui n’a jamais eu, au détour des étalages de sa librairie préférée, ce regard en coin et cet esprit légèrement mal tourné, cherchant du contenu hors des sentiers battus ? Qui n’a jamais eu les doigts baladeurs prêts à se poser sur ce rayon trop en hauteur, souvent négligé ou dénigré par ses contemporains ? Qui n’a jamais été pris de cette douce folie que de feuilleter puis de prendre, avec réserve, cet ouvrage qui occupe notre esprit depuis son annonce de publication ? Pas moi.

Mais aujourd’hui, faisons fi des convenances et des préjugés et franchissons allègrement le pas qui nous mènera sur les merveilleux chemins de la littérature moins catholique qu’orthodoxe. Parce que oui, on va parler de fesses, de cuir, et de colliers, s’il vous plaît. Et pour se lancer sur ces sentiers sinueux, nous allons nous pencher sur le dernier né de la collection Senpai de Pika, qui reprend du service pour notre plus grand bonheur. « Attache-moi » de Ryûta Amazune est une série érotique orientée fétichiste, prépubliée dans le magazine Young Animal et toujours en cours de parution au Japon, à hauteur de 12 tomes. « Attache-moi » ou Nana to Kaoru pour les puristes, a également été l’objet de deux spin-off « Black Label » et « Pink Pure » contant des petites histoires annexes au récit principal. On notera aussi que la série a fait apparition à l’écran lors d’une adaptation sous forme d’OAV d’un seul épisode, en plus des deux films-lives sortis en 2011 et 2012.

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« Bienvenue à toi, jeune novice de la cravache et de la laisse, car maintenant débute ton initiation aux ficelles du BDSM » Lire la suite