S’il y a bien une chose dont chaque passionné se revendique, c’est d’avoir son propre jargon lié à son univers. Les philatélistes auront alors leur vocabulaire, les modélistes aussi, et donc naturellement les otaku pareil. Et comme nous sommes une sale race comme une autre, nous sommes fiers de posséder un petit dictionnaire nippo-français inintelligible du grand public. Vocabulaire qui sonne comme des insultes aux oreilles des non initiés, qui eux vont plutôt rigoler en répétant des blagues à base de sushi ou sudoku, ne repoussant ainsi pas les limites de leur connaissance ni les frontières de leur ouverture d’esprit. Et c’est dans cet imbroglio de noms qui résonnent tantôt dans un japonais respectueux tantôt dans un franponais douteux que nous allons nous attarder sur l’exemple du seinen avant de poser la problématique liée au titre.