Une Sacrée Mamie, Saga riche en émotions

Pour tout vous dire, Une Sacrée Mamie est le genre de manga que je n’aurai même pas pris la peine de regarder sur un étal et encore moins de retirer d’un facing en librairie. Je n’ai rien contre les grands-mères et les générations précédentes, loin s’en faut. Pas seulement parce qu’elles ont fait pipi avant moi. Je ne suis juste pas vraiment dans ma tasse de thé avec le manga mis en avant comme familial. Une Sacrée Mamie ne devrait pas déroger à mon ego de conduite. Ces bons vieux préjugés laissent toujours une amertume particulière lorsqu’au final un contre-exemple vient les briser en mille morceaux. Toujours empressé de prendre mes volumes manquants et de lorgner sur le même type de lectures, j’en oublie des fois que des titres tout en simplicité ne tablant que sur le casting mères, filles et fils, rivalisent avec les trucs les plus fouillés et complexes qui soient.

Le prêt de l’intégrale de la série m’a convaincu d’autant plus vite de cette vérité. Affirmation qui existe heureusement pour beaucoup d’autres titres qu’Une Sacrée Mamie. Là, comme ça à chaud, je ne fais sortir de mon chapeau que du Yotsuba& ou du Mes Voisins les Yamada. En creusant beaucoup ressortent. Les titres dits familiaux sont loin d’être une cible de niche. Ils traitent du sujet dans toutes les mesures et sous tous les angles possibles. Il y en a pour toutes les bourses. Ici, aucune ardoise à régler pour onze tomes chargés en chapitres. L’avantage du prêt m’évitant d’avancer piécettes et me dotant du tout à portée de main. Nul risque, nulle attente. Que demande le peuple ?  Après digestion, intérêt zéro pour le titre ou flamme immédiate ?

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L’écharpe de rigueur, même en cas de temps doux, est l’apanage de nos aïeux.

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