Hentai 2 : on fait le bilan, calmement, en s’remémorant chaque hentai

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Alors voilà, dans un élan de convivialité, j’ai partagé mon article sur le hentai sur Twitter, et curiosité oblige, je l’ai partiellement relu, mais sans avoir trouvé la force de tout relire. En effet 5 ans plus tard, j’ai changé, mes goûts se sont affirmés, mes lectures sont différentes. Donc j’ai bien entendu plein de choses à dire. Il se peut qu’il y ait de la redite avec le précédent article, mais cette fois je n’ai pas la prétention d’expliquer ce qu’est un hentai (c’est du cul) en détaillant notamment certaines choses que je ne cautionne pas, juste essayer avec les maigres moyens du bord de faire un petit tour d’horizon des différentes familles de hentai telles que je les vois, avec leurs avantages et inconvénients s’il y en a, mais surtout avec la passion du partage qui me caractérise. Car après tout, on est là pour ça. C’est parti mon kiki.

NE LISEZ PAS ÇA N’IMPORTE OÙ OU DEVANT N’IMPORTE QUI PAR CONTRE.

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Hentai : passage en revue ! [NSFW]

Ceux qui me suivent sur Twitter ont pu constater mon immense chagrin suite à l’annonce de l’arrêt brusque du manga Keijo!!!!!!!! qui a m’a tenu en émoi pendant près de 2 ans. Même si les raisons tristement évoquées par l’auteur sur son blog sont parfaitement légitimes, je me sens un peu orphelin. Vision d’un hochet C-cup que l’on vient de violemment m’arracher. Certes, Prison School continue d’alimenter ma déviance mais il me faut un autre produit de substitution pour avoir mes 5 fesses et nichons par jour afin de préserver ma santé. Chercher un autre manga comme Tsugumomo, le fils bâtard de Tenjou Tenge et Urusei Yatsura ? Oui, mais non. J’ai cherché ailleurs et, après réflexion, y ai trouvé une part de bonheur…

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MURAKAMI Takashi : le chewing-gum collé à la carie de l’humanité

Fin novembre 2000 : tandis que plusieurs d’entre vous dormaient en classe ou chouinaient en public pour que maman vous offre votre kinder surprise à l’Intermarché du coin, je visitais une exposition qui m’a bouleversé sur bien des points. Intitulée Au-delà du spectacle, elle s’est tenue au Centre Pompidou jusqu’au 8 janvier 2001. J’en ai retenu deux éléments primordiaux :

  • Le concept d’esthétique relationnelle de Nicolas Bourriaud. Esthétique rela-quoi ? Je m’explique : il s’agit d’une théorie élaborée en 1998 expliquant la manière dont l’art met en jeu de plus en plus d’interactions humaines, faisant parfois naître une œuvre. Les années multimédia se concentrent autour du désir collectif de créer de nouveaux espaces de convivialité et d’instaurer de nouveaux types de transactions face à l’objet culturel. Ces derniers sont des vecteurs et des producteurs potentiels de sociabilité où le dialogue et l’intersubjectivité confèrent à l’œuvre l’opportunité de montrer et de suggérer son processus de fabrication, sa position dans le jeu des échanges (références, impact, réciprocité) et la fonction qu’elle assigne au « spect-acteur ». L’iconologie panofskienne (le jeu des références dans l’histoire de l’art) demeure mais est reléguée au second plan par l’expérience personnelle du visiteur qui imbrique ses connaissances sur l’œuvre comme autant de briques légitimant à ses yeux son existence et l’éducation qu’il a reçu et se fabrique.
  • Les provocations ero-kawaii de l’artiste japonais Takashi Murakami. Et il va me falloir plus d’un paragraphe car j’en ai pris plein la vue. Retour sur les deux œuvres sulfureuses présentées dans cette exposition… Attention, article NSFW !!

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10 mangas érotiques à lire avant de séduire

Il y a quelques mois je vous présentais une liste de dix mangas d’horreur à ne pas lire avant de dormir. Il est plus que temps de continuer cette série d’articles avec une sélection sur un thème plus aguicheur mais non moins intéressant : le sexe. Mais pas seulement, car ici on ne va pas parler de hentai. Les mangas que j’ai choisi de mettre en avant aujourd’hui se démarquent par la vision de leur auteur : drôle ou sensuelle, poétique ou politique, sentimentale ou décadente, autant de facettes que revêt la sexualité.

Les règles sont bien évidemment les mêmes que pour la précédente sélection. C’est-à-dire que j’ai décidé de présenter des œuvres qui ne se ressemblent pas trop et d’auteurs différents. Cette liste me ressemble et correspond à mes goûts (et à mes lectures, cela va de soit). Donc si vous avez des mangas à conseiller, n’hésitez pas à le faire !

(En fait c'est surtout que je le trouve nul.)

(En fait c’est surtout que je trouve Nozokiana nul.)

Sur ce, et sans ordre particulier, c’est parti pour ce top 10 des mangas érotiques mais pas que.

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Les genres de mangas sont-ils voués à disparaître ?

Shônen (jeune garçon), shôjo (jeune fille), seinen (jeune adulte homme), josei (jeune adulte femme), yaoi (mise en scène de relations homosexuelles masculines), yuri (mise en scène de relations homosexuelles féminines), kodomo (enfant) : voici la très grande majeure parties des types de classification de manga.

Death Note en couverture du Weekly Shônen Jump

Death Note en couverture du Weekly Shônen Jump

La règle est simple : un magazine de prépublication, un genre attribué et basta. Death Note, manga à tendance anthropo-sociologique, est publié dans le Shônen Jump : c’est un shônen. Chi – une vie de chat, manga kawaii montrant un petit chat qui s’amuse de tout avec un vocabulaire d’enfant est publié dans Morning : c’est un seinen. Chihayafuru, manga bourrés d’effets rosaces comme dans plein de séries shôjo et mettant en scène des jeunes qui se surpassent dans un jeu à compétition comme dans pleins de séries shônen est publié dans Be Love : c’est un josei. Si vous fréquentez les forums et les réseaux sociaux, vous avez peut-être un peu débattu avec d’autres internautes qui ne sont pas d’accords avec votre vision de la classification d’une série. « Il faut l’acter maintenant : il n’y a pas de bagarre dans Death Note, ni de surpassement de soi, mais c’est quand même un shônen ! » ou au contraire « ce n’est pas possible que Chi soit un seinen, ça saute aux yeux que c’est un manga enfantin ! ».

La réalité est plus nuancée.

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Hentai : mélopées de la plastique et poupées élastiques

Bonjour ou bonsoir, fidèle lectorat ou nouveaux venus, curieux et curieuses de tout poil voire même imberbes ou rasé·e·s, pas de distinction ni même de chichis aujourd’hui car nous allons discuter du tout dernier manga à la mode dont le tout monde parle, n’hésitez donc pas à partager cet article avec vos proches et vos am-OH LA NON MALHEUREUX. Aujourd’hui on parle de sexe donc éloignez vos gamins de l’écran, ça va tâcher sale comme cette première fois maladroite quand vous aviez 18 ans et que ça s’est fini à la main parce que « pfou, en vrai c’est pas comme dans les hentai ». Parlons-en, des hentai. Ces mal aimés, ces caricaturés et pointés du doigt. Quelle image du sexe donnent-t-ils à leurs lecteurs ? Qui devraient être les lecteurs d’ailleurs, plutôt des jeunes en quête de sensations ou alors des adultes aguerris qui connaissent déjà leur sujet ? Et sinon au fait, c’est quoi le hentai ?

ShindoL's Cultural Anthropology, un petit bijou de l'artiste qui a ravi mon cœur (mais pas que).

ShindoL’s Cultural Anthropology, un petit bijou de l’artiste qui a ravi mon cœur (mais pas que).

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Food Wars met Yves Camdeborde et les cuisiniers de Masterchef à la rue !

food-wars-1-tonkamArrivé il y a quelques mois en France via les Editions Tonkam, Food Wars – ou Shokugeki no Sôma pour ceux qui préfèrent le titre japonais – a eu le droit à une adaptation animée remarquée qui vient de commencer sur ADN. Cependant, avec un fanservice utilisé à outrance dans ses premiers chapitres (ou premiers épisodes selon le médium que vous suivez), le titre ne laissait pas une très bonne première impression. Alors, fanservice d’accroche ou cache-misère ? C’est ce qu’on va tenter de découvrir aujourd’hui.

Food Wars raconte l’histoire de Sôma, un jeune garçon qui travaille depuis toujours avec son père dans leur restaurant familial Yukihira. Alors qu’il passe son temps à affronter son père pour le forcer à reconnaitre son talent, le jeune garçon ne se rend pas compte qu’il ne lui manque qu’une seule chose pour y arriver : de l’expérience. Son paternel partant pour cuisiner pour des hôtels de luxe autour du monde, Sôma se retrouve inscrit presque malgré lui dans une école pas comme les autres : l’Académie Totsuki. Sa spécificité ? Les élèves s’affrontent dans des combats culinaires qui mettent en jeu tout et n’importe quoi ! Sôma va se rendre compte qu’il n’est pas le seul à être doué en cuisine et ainsi comprendre pourquoi son père l’a envoyé là…

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Honey Days : Chronique des Jours Heureux

Si pour certains, la rentrée est synonyme de retour des habituels coups de Blues et reprises douloureuses, ce n’est certainement pas le cas pour notre éditeur bien-aimé. C’est donc d’un pas décisif que Taifu se lance dans la publication d’histoires s’étalant sur plusieurs tomes, signant ainsi le passage à l’âge adulte d’une collection somme tout assez jeune et ce pour notre plus grand plaisir. Pour ceux qui suivent assidument l’actualité Hentai, je veux bien sur parler de Honey Days !

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La couverture du premier tome, époustouflante et haute en couleur, avec une Haruna on ne peut plus sublime.

C’est donc avec ce doublé de Tana que Taifu fait son premier pas dans les séries longues. Tout d’abord, revenons un peu sur cet auteur assez méconnu au Japon comme en France. Tana est un tout jeune mangaka ayant débuté sa carrière en 2005 en collaboration  avec le Comic Tenma. Donnant principalement dans le Doujin, on le retrouve assez peu souvent sur la scène éditoriale manga (seulement deux manga reliés à son actif). Malgré ce petit éventail, l’auteur reçoit très bon accueil de ses travaux par les lecteurs du fait du caractère assez cru et « hard » de ses titres. Observant ce fait, nous pouvons nous demander si Taifu, en jouant la carte de l’inconnu, ne prend-il pas des risques importants ? Mais pour répondre à cela, il nous faudra attendre patiemment les premiers retours des lecteurs sur ce doublé.

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Rin Backstage : Idols Forever !

Voici que débute avec ce premier article, une série de critiques ou analyses (comme vous voulez) des sorties Hentai de la collection 100% Sans Interdits de chez Taifu. Cette chronique est pour moi l’occasion idéale d’associer une passion dévorante pour le Hentai ainsi que le plaisir de vous faire découvrir une pléthore de titres, d’auteurs et de styles trop souvent laissés pour compte du fait de leur caractère assez cru. Autant être clair, il ne s’agit pas ici de poster du porno à tout bout de champ, non, ici sur Nostroblog le bon goût est le maître mot. Dans ces lignes nous allons tâcher de nous rapprocher au plus près de cet univers interdit qu’est le Hentai. Pas de panique donc, les plus pieux d’entre vous peuvent se rassurer, on restera soft c’est promis.

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En plus, leur logo pète la classe.

Avant toute chose, parlons un peu de cette collection encore très jeune, puisque lancée en mars 2013. Ayant débuté avec des titres sûrs dans le genre comme How Good Was I de Yamatogawa et My Lovely Bitch de Akewo Amatake, la collection peut se vanter de proposer du contenu d’excellente qualité (format 15cm x 21cm, comme pour les Hentai en vo et couverture glacée) et ce, sans censure, de quoi faire plaisir aux amateurs du genre. Depuis lors, elle ne cesse de continuer à nous surprendre en nous proposant un large catalogue de recueils aussi divers que variés à un rythme plutôt soutenu : un bon point pour l’éditeur.

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Attache-moi : Les ficelles du bondage

Qui n’a jamais eu, au détour des étalages de sa librairie préférée, ce regard en coin et cet esprit légèrement mal tourné, cherchant du contenu hors des sentiers battus ? Qui n’a jamais eu les doigts baladeurs prêts à se poser sur ce rayon trop en hauteur, souvent négligé ou dénigré par ses contemporains ? Qui n’a jamais été pris de cette douce folie que de feuilleter puis de prendre, avec réserve, cet ouvrage qui occupe notre esprit depuis son annonce de publication ? Pas moi.

Mais aujourd’hui, faisons fi des convenances et des préjugés et franchissons allègrement le pas qui nous mènera sur les merveilleux chemins de la littérature moins catholique qu’orthodoxe. Parce que oui, on va parler de fesses, de cuir, et de colliers, s’il vous plaît. Et pour se lancer sur ces sentiers sinueux, nous allons nous pencher sur le dernier né de la collection Senpai de Pika, qui reprend du service pour notre plus grand bonheur. « Attache-moi » de Ryûta Amazune est une série érotique orientée fétichiste, prépubliée dans le magazine Young Animal et toujours en cours de parution au Japon, à hauteur de 12 tomes. « Attache-moi » ou Nana to Kaoru pour les puristes, a également été l’objet de deux spin-off « Black Label » et « Pink Pure » contant des petites histoires annexes au récit principal. On notera aussi que la série a fait apparition à l’écran lors d’une adaptation sous forme d’OAV d’un seul épisode, en plus des deux films-lives sortis en 2011 et 2012.

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« Bienvenue à toi, jeune novice de la cravache et de la laisse, car maintenant débute ton initiation aux ficelles du BDSM » Lire la suite