Ceux qui me connaissent le savent, le manga est ma religion et les histoires du prophète Naoki Urasawa sont ma bible. Toutes ses séries me plaisent : que ce soient ses grands thrillers qui l’ont rendu célèbre dans le monde entier, à savoir Monster et 20th Century Boys, jusque dans sa période comédie romantique avec Happy !, c’est dire. Pourtant, malgré ma fan-attitude, il y a des fois où je suis obligé d’être objectif. Le spin-off de 20th Century Boys a été une vraie purge, par exemple. Parce que prendre les plus mauvais aspects des comédies romantiques et ne faire ressortir que ça tout un tome durant, même si on essaie d’y voir un message dénonçant le succès des séries mainstream, c’est assimilable à un délire ultra-private de la part d’Urasawa et ses assistants, et à du masochisme pour nous, les lecteurs.
Naoki Urasawa, de retour au Japon : « Le public français est très surprenant. Je pensais qu’ils parlaient japonais entre eux, comme Sébastien Jarry. »