Le FIBD16 en images

Retour sur le 43ème Festival International de la Bande Dessinée à Angoulême (en coop’ avec le confrère Meloku) façon Nostro. Quelques quinze jours après et encore la tête dans les étoiles. Pour mon Like A Virgin sur un événement de cette envergure, je ne vais pas jouer la blase attitude. Équipé d’un appareil plus que potable et d’une SD XXL, l’occasion rêvée de faire voyager par procuration le plus grand nombre d’amoureux du genre.

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Your Honor
Avant de démarrer la séance photo improvisée, je tiens à préciser que je n’ai aucun statut professionnel, ni quoi que ce soit ayant un rapport avec. Je n’ai également reçu aucune somme d’argent substantielle pour qui ou quoi que ce soit. La devise, c’est la mitraille et le fun.

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Dragon Head : Destination Désolations

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Dans Dragon Head, il y a de grands artistes.

« Attends Dragon Head, c’est lui ! »
Conquis et enivré par la chaleureuse entrée en matière de Shigeji et consorts dans Chiisakobé, j’ai voulu entretenir la légende considérant l’ancien titre de Minetaro Mochizuki, Dragon Head, comme l’un des plus marquants de sa génération. Son œuvre majeure en quelque sorte. Me voilà donc à entreprendre un moonwalk dans sa bibliographie, assoiffé d’en lire plus sur cet illustre personne.

Cerise sur le cupcake, Mochizuki est aligné au banc des invités lors du FIBD16. Rebond. Katsuhiro Otomo himself l’a décrit comme « le mangaka le plus doué de sa génération » : alors si le maître le dit, c’est qu’on est loin de la petite frappe du milieu.

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Angoulême 2016, le manga et moi

Si chaque année le manga est présent au festival d’Angoulême, cette année il l’est un peu plus que d’ordinaire. Et quoi de plus normal quand on sait que le président de l’édition est Katsuhiro Otomo, le papa d’Akira. A cet égard, sera présentée une exposition collective dans laquelle quarante-deux auteurs (dont un seul japonais, Jiro Taniguchi) rendent hommage au maître. Mais ce n’est pas tout, puisqu’il y aura également une exposition consacrée au magazine Hibana, une revue de prépublication récente, certainement la meilleure à l’heure actuelle, dont je vous parle régulièrement dans mes gazettes du manga. Et c’est Ayako Noda, dont Le monde selon Uchu (un manga qui prend conscience qu’il est un manga) sortira sous peu chez Casterman, qui représentera le magazine. Un choix surprenant, car ce n’est pas la première auteure qu’on remarque en ouvrant Hibana… Il est beaucoup plus difficile de passer à côte de Q Hayashida, Inio Asano et surtout Akiko Higashimura, plus talentueuse que jamais. Bref, ne boudons pas notre plaisir de découvrir en France Ayako Noda, d’autant plus qu’elle semble avoir des choses intéressantes à dire sur le manga.

Mais le festival d’Angoulême est également l’occasion de décerner des prix pour les meilleures BD de 2015. La compétition se divise en quatre catégories principales : la sélection officielle, jeunesse, patrimoine et polar. Des mangas sont cachés ça et là, d’autres sont oubliés, l’occasion pour moi de décortiquer cette liste.

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L’affiche du 43ème FIBD par Katsuhiro Otomo

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La république du catch : le manga de Nicolas de Crécy

Alors que Nicolas de Crécy semblait s’être retiré du monde de la bande-dessinée, il nous a fait la surprise de publier un manga chez Shueisha. C’est dans le magazine Ultra Jump de l’éditeur japonais qu’il a publié 25 pages par mois d’août 2014 à mars 2015. Il a réalisé son travail depuis Paris, sans assistant évidemment. Le volume relié a fait l’objet d’une publication simultanée entre la France (15 avril 2015) et le Japon (17 avril 2015).

Si le fait que Nicolas de Crécy revienne à la bande-dessinée peut surprendre, qu’il le fasse au Japon n’a rien d’anormal. En effet, l’auteur est un habitué du pays. En 2002 déjà il a participé à Fever, un projet franco-japonais ayant pour thème la coupe de monde de football. En 2005, il livre sa vision du Japon dans un autre projet franco-japonais bien-nommé Japon. En 2006, il présente à Angoulême Le manchot mélomane. Le storyboard montré au public est alors censé s’animer et intégrer le film à sketchs Genius Party. Ce dernier projet, malheureusement abandonné, renaît aujourd’hui sous la forme d’un manga ayant pour titre de La république du catch.

la république du catch critique

Le manga est disponible chez Casterman au prix de 20€.

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