Du tamis a surgi une pépite
L’animation, le cinéma, les séries, tout ce flot culturel qui nous déboule dessus est parfois trop à difficile à maitriser. Non pas que vivre nous fasse lâcher du lest (fort heureusement). C’est avant tout parce que cette quantité incommensurable de sorties n’est pas forcément digne de passer à la postérité. Il faut savoir filtrer les eaux nauséabondes qui stagnent. C’est en cela que les réseaux sociaux et les raccourcis internet m’ont permis de mettre la main sur une pépite. Je ne connais pas sa valeur sur le papier ou sa portée médiatique mais une chose est sûre : Rectify, pur produit de Sundance Channel, est une série qui mérite d’être diffusée sur vos écrans. Sans discrimination pour les tailles.
Avec parcimonie
Avec déjà trois petites saisons au compteur (22 épisodes de 42 minutes chacun) et une quatrième en guise d’épilogue annoncée pour l’été prochain, Rectify a déjà de la bouteille. C’est juste qu’elle se sirote. La série née de l’imagination de McKinnon (qui s’était déjà fait les dents avec le Révérend Smith dans Deadwood) dispose de sérieux arguments sous le coude. Affublée d’un rythme diesel et d’abondants silences, la série ne va peut-être pas faire l’unanimité. La vraie question étant : « est-ce son but ? ». Au-delà de toutes considérations financières, elle mérite au moins que je m’y attarde le temps d’un article.
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