L’existentialisme est un courant à la fois philosophique et littéraire qui date du XXème siècle. Mais des pensées existentielles ont vu le jour bien avant et parmi ses précurseurs on peut citer notamment Nietzsche ou Dostoïevski. Dans cet article je me concentrerai sur l’existentialisme de Jean-Paul Sartre tiré de L’être et le néant (toutes les citations que je ferai proviennent de cet ouvrage). Pourtant, parler philosophie sur Nostroblog est un peu hors-sujet, alors pour rester dans le thème faisons ensemble le lien avec un manga, chef-d’œuvre de science-fiction. J’ai nommé Gunnm.
Shueisha
Takeshi Obata, du lyrisme poétique au sublime réaliste
Takeshi Obata est un dessinateur de mangas que vous devez sûrement connaître puisque très célèbre dans la sphère du manga. Il est principalement connu pour avoir entre autres dessiné Death Note, Bakuman et Hikaru no Go. Le succès de ces trois œuvres majeures a touché une majorité des consommateurs de mangas (et d’animes mais ça n’est pas le sujet) à travers le monde. Pourquoi ? Parce que ses œuvres permettent une identification et une immersion immédiates du lecteur. Toutefois dans cet article, nous nous intéresserons exclusivement au dessin.
Avant tout, Obata est (et se considère) professionnel. Avec tout ce que cela implique ; c’est-à-dire maîtrise de l’anatomie, des perspectives, de l’art du découpage, bref de tous les codes du dessin académique et du manga. Mais ce qui nous intéresse se situe d’un point de vue stylistique. En effet, on observe une différence cruciale en comparant le trait d’Obata dans Death Note et son trait dans Bakuman. Pourquoi ? Comment ? Dans quel but ? Y a-t-il une différence entre chacune de ses œuvres ? En quoi l’approche stylistique d’Obata se fragmente-t-elle au sein de son œuvre ?
La république du catch : le manga de Nicolas de Crécy
Alors que Nicolas de Crécy semblait s’être retiré du monde de la bande-dessinée, il nous a fait la surprise de publier un manga chez Shueisha. C’est dans le magazine Ultra Jump de l’éditeur japonais qu’il a publié 25 pages par mois d’août 2014 à mars 2015. Il a réalisé son travail depuis Paris, sans assistant évidemment. Le volume relié a fait l’objet d’une publication simultanée entre la France (15 avril 2015) et le Japon (17 avril 2015).
Si le fait que Nicolas de Crécy revienne à la bande-dessinée peut surprendre, qu’il le fasse au Japon n’a rien d’anormal. En effet, l’auteur est un habitué du pays. En 2002 déjà il a participé à Fever, un projet franco-japonais ayant pour thème la coupe de monde de football. En 2005, il livre sa vision du Japon dans un autre projet franco-japonais bien-nommé Japon. En 2006, il présente à Angoulême Le manchot mélomane. Le storyboard montré au public est alors censé s’animer et intégrer le film à sketchs Genius Party. Ce dernier projet, malheureusement abandonné, renaît aujourd’hui sous la forme d’un manga ayant pour titre de La république du catch.

Le manga est disponible chez Casterman au prix de 20€.