Quand le manga s’empare des problématiques LGBT

Aujourd’hui encore, il existe de nombreuses personnes qui n’ont rien de mieux à faire que s’occuper de la sexualité des autres. Pour elles, un couple se compose d’un homme et d’une femme, et tous les schémas différents sont considérés comme anormaux, voire contre-nature. Oui l’homosexualité fait peur, à tel point que certains voudraient que cela reste un sujet tabou. Ces mêmes personnes manifestent contre le mariage pour tous, sont outrées par des campagnes de prévention mettant en scène des couples gays, peuplent les réseaux sociaux de commentaires homophobes pour expliquer pourquoi leur sexualité vaut plus que celle des autres.

Parce qu’on a aimé une personne de son sexe, parce qu’on est mal dans sa peau et qu’on désire changer de sexe, on peut se faire oppresser, agresser, tuer ! Le quotidien peut vite devenir une horreur, d’autant plus que les homophobes n’ont plus peur de revendiquer leur haine.

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Alors dans cet article on va parler de mangas, comme d’habitude. Et plus précisément, nous mettrons en avant la manière dont certaines bandes dessinées japonaises traitent de l’homosexualité ou du changement de genre. Il s’agit d’un billet engagé qui n’a pas pour objectif d’aborder des œuvres qui dénigrent la communauté LGBT. Il a plutôt vocation à pousser à la réflexion et analyser comment des auteurs abordent le sujet. L’heure n’est pas à la victimisation. Et si ça dérange l’homophobe qui sommeille en vous : tant pis.

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Ladyboy vs Yakuzas : Le survival qui dit merde à la bien-pensance

WTF ?!, la collection d’Akata proposant des mangas (et autres BD asiatiques) décalées nous surprendra, j’en ai bien l’impression, toujours. Après Magical girl of the end et Le geek, sa blonde et l’assassin, l’éditeur limousin revient à la charge avec Ladyboy vs Yakuzas : L’île du désespoir.

C’est sans assistant que Toshifumi Sakurai dessine ce manga au titre évocateur.

ladyboy vs yakuzas avis

Kozo est un yakuza un peu con. Bon ok, très con. Tellement neuneu qu’il couche avec la femme et la fille de son boss. Ce dernier l’apprend et prépare sa vengeance. Il enlève Kozo et le transforme en femme bien gaulée. Mais ce n’est pas tout, il achète également une île dans laquelle il emprisonne les 100 plus grands criminels sexuels du Japon et y lâche Kozo. La règle est simple : chaque pervers qui parviendra à se taper le transsexuel, de gré ou de force, sera libéré de l’île. C’est à partir de là qu’un océan de mauvais goût se déchaîne sous nos yeux pour notre plus grand plaisir !

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