Scott Pilgrim prend son envol et nous emmène au Japon

Après 18 mois de production, le nouveau projet Scott Pilgrim voit enfin le jour sur la plateforme Netflix le 17 novembre 2023. Une adaptation du célèbre comic de Bryan Lee O’Malley, avec l’auteur original lui même au poste de showrunner, Edgar Wright, le réalisateur de l’adaptation cinématographique comme Producteur Délégué, et animé par le studio japonais Science SARU (Devilman Crybaby, Ride your Wave….). Un projet ambitieux qui a surpris les fans de la première heure, autant que les nouveaux venus, tentons à présent de comprendre pourquoi.

Nouvelle intrigue, nouveaux enjeux, mêmes personnages ? 

Le comic original, Scott Pilgrim et son adaptation au cinéma Scott Pilgrim Vs the world, racontaient tous les deux la même histoire. Scott, jeune canadien de 23 ans, sans emploi et squattant chez Wallace, son “coloc gay trop cool”, comme il aime le présenter, sort depuis peu avec une lycéenne du nom de Knives Chau. En parallèle il va rêver puis faire la rencontre de Ramona Flowers, archétype de la manic pixie dream girl (MPDG), au début du récit, et littéralement “la fille de ses rêves”. Mais pour vivre le grand amour avec elle, il devra d’abord battre “la league des sept exs maléfiques”.

Ainsi, alors que la série de Netflix commence avec le même prémisse, à l’exception de quelques raccourcis et changements chronologiques, on retrouve la première moitié de ce premier tome, assez fidèle. Jusqu’au combat contre le premier ex : Matthew Patel, où Scott va littéralement faire ce qui est indiqué dans le titre (tout était sous nos yeux depuis le début !!) : prendre son envol ; et disparaître. On comprend alors que la série va surfer sur la mode des séries type “What if…” et des univers parallèles, en tentant de répondre à cette question : et si Scott avait perdu dès son premier combat, que se serait-il passé ?  

Scott contre Mattew © Scott Pilgrim prend son envol / Netflix / Bryan Lee O’Malley

Baby Driver d’Edgar Wright : le film qui en donne plus

Baby Driver sort le 19 juillet, il faut vous y préparer :  il s’agit du film de l’année. Bien sûr, cette phrase prononcée dix fois par an n’a pas de sens mais cette fois on a vraiment envie de lui en donner. Le Nostroblog se devait de vous en parler, parce que hey, si c’est le film de l’année, vous nous en voudriez d’être passés à côté.

Baby cache sous son visage d’ange des talents de chauffeur d’exception qui en font l’élément indispensable de tout braquage réussi. Il écoute constamment de la musique pour rythmer sa vie et couvrir ses acouphènes. La rencontre avec Debora, serveuse dans un diner, va lui ouvrir les yeux, les oreilles et le cœur.

Baby you can drive my car

Ne nous mentons pas. Nous n’étions pas très confiants quand Edgar Wright, sorti lessivé de son rendez-vous manqué avec Ant Man, a annoncé son retour. Un film de chauffeur de braquage avec l’acteur de Nos étoiles contraires et l’actrice de Cendrillon, pourquoi pas mais enfin n’en attend-on pas plus ? Si on a compris la difficulté à s’exprimer dans le cadre d’un blockbuster, n’y avait-il pas le risque de tomber dans le film de série pour acteurs pas encore ou plus tout à fait complètement vedettes ?