Pendant que je mangeais, l’autre jour, pendant la pause déjeuner… eh bien je réfléchissais aux limitations du genre cyberpunk, en me demandant surtout si on avait pas atteint une certaine limite. Si, avec le temps qui passe inexorablement, on était pas en train de ressasser le même archétype de cyberpunk des années 80, plutôt que d’actualiser le discours avec l’avancée sociale et technologique qu’il y a eu depuis ? Si, malgré la présence quotidienne de thématiques chères au cyberpunk dans nos vies, on était encore réceptif au sujet dans la fiction ? Ou alors si tout ça était désuet, vu et revu, obsolète même, et qu’il ne serait pas plutôt temps d’essayer quelque chose de nouveau plutôt que de recycler ad nauseam les mêmes ingrédients en espérant un résultat différent ?
Il est avant tout primordial de faire le distinguo entre deux écoles à mon avis différentes du cyberpunk. D’une part les précurseurs, qui ont défini le genre dans les années 1980/1990 en lui donnant ses codes et en lui apportant ses lettres de noblesse. Puis, par la suite, disons vers la fin les années 2000 jusqu’à présent : la nouvelle vague qui, tantôt nostalgique tantôt poussée par une envie de creuser plus loin, va tenter parfois maladroitement d’imiter sans égaler ou bien d’innover à sa manière. Je vais tenter de tout développer comme je le peux (ayez de la patience) avec mes modestes connaissances, n’étant pas un absolu expert en la matière, bien qu’elle me passionne et que je me nourris beaucoup du genre cyberpunk, je n’ai pas encore tout vu et tout lu. Allons-y.
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