A quoi bon donner mon avis ?

Ce qui est bien avec internet, c’est qu’on peut facilement échanger des avis sur une œuvre. Moi, quand quelque chose me plaît, j’aime bien le dire. Et je prends également du plaisir à transmettre ce qui m’a intéressé. En fait, je pars du principe que si quelque chose me plaît, une autre personne peut également en tomber sous le charme. De ce fait, je mets souvent en avant une part de la culture que j’estime peu connue. Et oui, il faut faire des choix. Je ne peux pas parler de tout. En effet, je m’abreuve constamment de sous-cultures plus ou moins populaires, et principalement de mangas.

J’en aime beaucoup d’ailleurs.

solanin inio asano

Vraiment beaucoup.

Du coup j’en parle ici-même. Mais aussi sur les réseaux sociaux. Que ce soit en donnant des avis sur Twitter ou en postant des illustrations que j’aime sur Tumblr.

J’ai longtemps fréquenté des forums également. C’était sympa, mais j’ai arrêté. C’est une activité trop chronophage. Et puis les personnes avec qui j’aimais bien discuter ont basculé sur les réseaux sociaux. Autant les suivre.

Je crois que je digresse un peu. Où en étais-je ?

Ah oui, ce que j’aime. Du fait que je mette en avant des œuvres pas trop commerciales, je suis parfois vu comme un gars élitiste, voire même un connard prétentieux. Merde alors, je ne savais qu’essayer de faire découvrir un truc qui me plaît au plus grand nombre était un comportement élitiste. Désolé.

(Notez que ça ne m’a jamais empêché de continuer.)

Depuis 2008, je donne mon avis sur le net. J’ai commencé en parlant d’un jeu vidéo : Persona 3. A l’époque, le jeu avait tellement bouleversé le petit lycéen renfermé, plein d’idées noires, que j’étais que j’ai voulu que plein de monde puisse le découvrir Au lycée, mes camarades s’intéressaient à d’autres choses. Pour eux, j’étais « celui qui joue aux jeux vidéo ». C’est dire. Du coup je me suis tourné vers internet. A partir de là, j’ai commencé à donner régulièrement mon avis sur ce genre de produit culturel.

Peu après j’ai découvert certains mangas qui ont changé ma façon d’appréhender ce qui m’entoure. Un en particulier. Solanin, d’Inio Asano. Vous ne pourrez jamais imaginer l’impact qu’il a eu sur moi. Les propos du bouquins faisaient tellement écho à ma vie… A ce moment je me suis dit un truc : « il existe des gens comme moi, je ne suis pas seul. ». Du coup, comme pour Persona 3, j’en ai beaucoup parlé sur le net. Énormément même. Ce n’était pas le titre le plus connu, ou à l’inverse le plus méconnu. Mais je m’en foutais. Je voulais que tout le monde puisse le lire et l’apprécier.

Aujourd’hui, des années après, des gens me remercient encore de leur avoir fait découvrir les œuvres d’Inio Asano. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça représente pour moi. J’en suis fier certes, mais ce n’est pas gratifiant pour autant. Non, je suis simplement heureux qu’une œuvre qui m’ayant bouleversée ait fait de même avec une autre personne.

Parce que je ne suis pas seul.

persona 3 avis

S’il y a des produits culturels que j’aime, il y en a également que je n’aime pas.

De manière générale, je fais le choix de ne pas en parler. Je préfère mettre mon temps à profit pour faire découvrir ce qui me plaît.

Et puis j’ai du mal à détester. En fait, quand je n’aime pas, je m’en fous.

Néanmoins je remarque que j’ai du mal à saquer les œuvres qui m’ont déçues. Même si elles ont des qualités, qu’il y a bien pire et cetera. Quand j’attends quelque chose avec impatience et que le résultat n’est pas à la hauteur de mes espérances, je suis souvent dégoutté. C’est comme ça, je n’y peux rien.

Désolé.

Quand j’en parle, je peux être un peu virulent. Pas trop en général, sauf si c’est pour plaisanter ou provoquer. J’aime bien chambrer. Ne pas être sérieux et rigoler. Mais avec les gens que j’apprécie.

Après il arrive qu’on me tombe dessus, souvent en groupe (c’est certainement plus rassurant)(voire jubilatoire ?). En général on me rétorque deux choses :

  1. Que je n’ai rien compris à la vie.

  2. Que je n’aime pas ce qui est populaire.

Soit.

Déjà, je n’ai pas à me justifier.

Ensuite, je suis ouvert au débat. Quand je n’aime pas quelque chose, j’ai toujours des arguments. Après ils valent ce qu’ils valent… J’aimerais bien non pas qu’on m’explique pourquoi je n’ai pas aimé (je le sais déjà puisque c’est mon opinion), mais pourquoi le ou les interloqués en question ont aimé. Qu’est-ce qui est intéressant dans cette œuvre.

Ce genre d’échange m’est arrivé trop rarement (sur internet du moins). Mais, systématiquement, ça a été enrichissant.

Je suis curieux. J’ai soif de découverte.

Échangeons.

Outre cela, il m’arrive de donner mon avis sur quelque chose que je n’aime pas (pas très souvent puisque, rappelez-vous, je préfère parler de ce que j’aime). Soit parce que quelqu’un demande un avis, soit parce que j’en ai envie. Tout simplement.

C’est mon opinion. Elle me regarde et n’engage que moi.

Je n’ai jamais méprisé quelqu’un parce qu’il aime quelque chose que je n’aime pas (et vice-versa). Ce serait con. Du moins je l’estime.

Néanmoins j’évite de donner mon avis sur certains sujets culturels. Ce n’est pas l’envie qui me manque pourtant. J’ai peur. Simplement peur. Je n’ose pas émettre une critique négative sur du cinéma. Par exemple, je trouve que les adaptations de comics gangrènent le média (je ne vais pas développer, ce n’est pas le but de l’article)(cet article a-t-il un but d’ailleurs ?). Tout le monde aime. C’est populaire. On me répondra :

  1. Que je n’ai rien compris à la vie.

  2. Que je n’aime pas ce qui est populaire.

Non pas que je m’intéresse trop à l’avis que les autres ont de moi, mais ça m’emmerderait qu’on me traîne dans la boue (toute proportion gardée) juste parce que j’ai une opinion et que je l’émets.

Je veux dire que si ce que j’exprime ne te plaît pas et que tu ne veux pas en discuter, tu n’as qu’à t’en foutre. Non ? Ce n’est que mon avis. Tu n’es pas obligé de le partager. Je ne suis pas un juge des Enfers, il ne faut pas que ça te préoccupe.

Mais le problème est réglé : je me tais.

De toutes façons, je me répète encore, je préfère mettre en avant ce que j’aime. Partager mes coups de cœur.

J’aime ce qui me plaît. Je n’aime pas ce qui me plaît pas. Si ça te dérange, désolé.

(Je crois bien que l’article est terminé.)

29 réflexions sur “A quoi bon donner mon avis ?

  1. Cette ouverture dans tes propos, ouaw !
    Après, nous parlons d’un sujet qui nous passionne, il y aura toujours des différents. Les mangas bien que certains si n’ont pas été pensés pour plaire à tout le monde mais bien pour s’exprimer et faire ressentir quelque chose aux lecteurs.
    Donc qu’il y aie des gens qui aiment et d’autres pas, ça ne changent rien ! Quand on a une passion, si il n’y avait pas de différents, il n’y aurait pas d’échanges, de partages. Je crois que c’est ce qui alimente cela.
    Et c’est pour ça que les avis divergent tant, nous ne pouvons critiquer des gens aimant des oeuvres peut-être objectivement moins bonnes mais qui subjectivement par rapport aux ressentis du lecteur sera son chef d’oeuvre.
    Voilà, j’ai du partir assez loin dans la réflexion bien qu’assez brève.
    T.

  2. Merci Meloku, un très bon article qui exprime ce qu’on est plusieurs à ressentir : si on n’aime pas une œuvre populaire, on est snob/élitiste/à contre-courant/on veut se faire remarquer.

    Il faut que les gens comprennent qu’en donnant notre avis, on n’exprime pas de vérité qu’on veut générale, on donne juste notre avis. « T’as pas le droit de dire que c’est de la merde ! Il faut dire « je n’aime pas ! » » Mais si je le pense et que c’est mon avis, je peux l’exprimer, non ? On n’en a rien à faire de parler pour les autres, on parle pour nous, c’est un avis. A, V, I, S. Personnel, avis personnel ! Et puis on parle de ce qu’on veut, merde !

    Je me suis un peu emporté, mais c’était pour dire que je comprends ce que tu ressens, et je suis de tout cœur avec toi.

    Même si j’avoue ne pas avoir trouvé Solanin intéressabt pour l’instant, ça fait six mois que je suis bloqué au milieu du tome 1… ;-P

  3. « Du fait que je mette en avant des œuvres pas trop commerciales, je suis parfois vu comme un gars élitiste, voire même un connard prétentieux. »
    J’ai explosé de rire en lisant ça. C’est ce que tu penses que certains pensent de toi ou on te l’a déjà écrit noir sur blanc ? Parce que, déjà, la déduction est sacrément bancale, mais surtout, c’est tellement à l’opposé de ce que tu renvoies sur Internet.
    IRL, tu dois sûrement être un sinistre connard, mais encore faudrait-il s’en assurer.

    Tu veux de l’amour ? Ce billet semble en réclamer, alors en voici : merci pour Shiori et Shimiko.

  4. Bravo pour ton article. Je te rejoins totalement sur le fait de ne pas parler de ce qu’on a pas aimé, à quoi bon vouloir descendre une oeuvre quand on peut en faire partager une qui nous a plu.
    Après je trouve ça dommage que tu fasse le choix de ne pas aborder certains sujets, mais c’est le meilleur moyen d’éviter les connards :/
    Continue comme ça, nous on aime ce que tu fait (même si t’es un connard prétentieux ;) ).

  5. Qu’est-ce qui se passe ? Tu t’es fait agresser récemment ?
    Allez courage il y en a toujours qui veulent nous expliquer qu’on comprends rien à la vie quand on est pas d’accord avec eux. C’est chiant, c’est sûr. Mais il y a en a aussi plein qui aiment lire ton avis parce que justement c’est le tien ;)
    J’ai une amie qui est fan des critiques négatives, elle c’est tout l’inverse, elle parle surtout des films les plus débiles qu’elle aie vu. Bien sûr ça passe pas au près de tous, mais moi je trouve ses billets à mourir de rire. Perso je ne me vexe pas en lisant des critiques négatives de choses que j’aime (tant qu’il y a pas d’attaques contre le public mais juste contre l’oeuvre). Parfois je suis même d’accord avec les critiques, il y a des truc débiles que j’adore. Les Marvel justement à chaque fois je regarde et à chaque fois je me dis que c’est encore plus débile que le précédent. :D
    Le plus dur c’est de parler de ce qu’on aime vraiment, je trouve. Moi j’ai du mal. Quand je n’aime pas j’ai plein d’arguments pour justifier mon avis, mais quand j’aime vraiment je sais plus quoi dire

    • Oui, ça m’arrive de temps en temps.
      C’est vrai que ça peut être amusant/intéressant de faire des critiques négatives, et que j’aime bien en lire aussi :3
      Idem, quand j’aime beaucoup, j’ai aussi du mal à trouver les mots. Par exemple je ne suis jamais arrivé à faire une critique de Solanin (mis à part dire pourquoi ça me plait en quelques mots). Pareil pour Hunter x Hunter, je rêve d’en faire un article, mais je n’arrive pas à m’organiser, à faire un plan qui me plaise…

  6. Un très bon article ! J’en partage les sentiments même si je n’ai jamais vécu ce genre de retours. Du peu d’expérience que j’ai eu, ça a toujours été l’inverse plutôt d’ailleurs : je suis une noob qui ne sait pas de quoi elle parle, pas assez élitiste, donc. Mais jusqu’à preuve du contraire, on peut faire des erreurs et avoir aimé une oeuvre quand même, et donc vouloir la partager.

    Un point sur lequel je suis totalement d’accord : c’est sûr, à quoi bon parler des choses qu’on déprécie ? Dire « je trouve que cette oeuvre c’est du caca » n’encouragera pas à la lire/la voir, de toute façon, ça n’aucun intérêt… Si ce n’est parfois se défouler suite à une grande déception !
    Et encore, il y a tellement de bonnes choses à partager. « Pas le temps pour ces conneries », pourrait-on dire…

    • « Mais jusqu’à preuve du contraire, on peut faire des erreurs et avoir aimé une oeuvre quand même, et donc vouloir la partager. »
      Tout à fait ! D’ailleurs je voulais encourager les gens à partager avec cet article, à créer des blogs pour parler de ce qu’ils aiment. Et ce même s’ils ne sont pas de « gros connaisseurs », même s’ils ont un peu de mal avec le français.
      (Mais je crois que ça a raté ;o;)

  7. Pour répondre à ton article, primo, je comprends ce que tu ressens par rapport aux personnes qui critiquent tes goûts et tes avis. Cela peut être fatiguant, voire insupportable. Je me souviens avoir eu des retours du type : « Tu ne peux pas dire que cette œuvre est nulle, ce n’est que ton avis » ; ce à quoi je réponds toujours que, oui, ce n’est que mon avis, et que je n’ai jamais prétendu autre chose. N’étant pas journaliste, je n’ai pas l’outrecuidance de prétendre dispenser des jugements universels. Le plus important, comme je te l’ai indiqué sur Trouitteur, c’est de toujours assumer, quitte à rentrer dans le lard de tes détracteurs. Tu verras, cela te fera du bien, et tu ne seras pas plus asocial après.

    Secundo, j’estime qu’une critique négative est aussi importante qu’une critique positive. Parce que cela permet de cerner un auteur – quelqu’un qui donne l’impression de tout aimer aura forcément plus de difficulté à me convaincre que quelqu’un qui n’encense pas tout ce qui lui tombe sous la main – et parce qu’il convient de dénoncer les œuvres qui ne doivent leur succès qu’à une campagne publicitaire bien rodée ou à l’emballement populaire, et non à leurs qualités ; ou, du moins, qui ne te paraissent pas mériter le succès dont elles jouissent. Les avis divergents sont toujours utiles.

    • C’est vraiment pas bête ce que tu dis dans ton secundo !
      Sinon, je suis également du genre à ne parler que de ce que j’aime (et je suis plutôt bon public) mais je n’ai pas l’énergie de nécessaire pour faire quelque chose sur un truc que j’ai très moyennement aimé voir pas aimer du tout. J’ai essayé et c’est pas pour moi.
      Je suis aussi un type qui aime bien lire ton avis justement parce qu’il nage (pas toujours) à contre courant ou dans un cours d’eau parallèle. Ca enrichie mes lectures et je ne peux que t’encourager à le faire.

  8. À quoi bon donner ton avis ?
    J’y vois deux raisons évidentes.
    Pour les autres, et pour toi. Probablement pas dans cet ordre. Savoir qu’un tel à découvert une oeuvre qui lui a plu, et qui plus est que c’est grâce à toi. Si personne n’avait jamais commenté tes articles, aurais-tu continué ? De savoir que quelqu’un d’autre fait découvrir à ta place tout ce que tu aime, cela t’aurais-t-il suffit ? Faut-t-il que les gens découvrent, où faut-il qu’ils le fassent par ton biais ? À peu de chose près, nous avons les mêmes goûts, quel intérêt pour moi de parler de tout ça ? Oui, je suis un peu jaloux.

    Cela dit, continues d’écrire.

    • Je ne pense pas que tu aies besoin d’être jaloux. A mes yeux, le plus important est de partager, de parler de ce que tu aimes de la façon dont tu le souhaites. Tu auras forcément ta façon d’aborder le sujet, tu le feras avec tes propres mots. Et si quelqu’un aime et parle de la même chose que toi, mieux vaut en discuter avec lui que le jalouser. Enfin c’est mon avis, je trouve qu’il est important d’échanger.

      Concernant la reconnaissance, c’est sur que c’est plaisant d’être lu. Quand j’écris, je me fais plaisir mais je me demande toujours comment rendre ma passion intéressante. Néanmoins j’adore écrire, je faisais des articles avant même d’avoir internet, je tenais mon petit journal d’avis perso. Du coup, je pense que même si personne ne voulais me lire, je continuerai à écrire.

  9. :) je comprend mieux pourquoi j’apprécie autant tes critiques. D’ailleurs, faudrais que je termine Persona ^_^ il ne doit me rester qu’une semaine avant de boucler le jeu.

    Plus sérieusement, on tend à amalgamé populaire avec commercial et élististe avec oeuvre artistique. Je crois qu’il est temps d’arréter de niveller par le bas, d’arrêter de céder à la faciliter. Il ne faut pas comfondre diverstissement et art, pas plus qu’il ne faut juger le diverstissement comme étant de mauvaise qualité. Parfois, nous avons envie de lecture, film, musique, discussions légères et parfois, nous avons envie d’être surpris, de secouer dans nos émotions et nos fondements idéologiques.

    Ce qui m’énerve est quand on nous vend un produit commercial sans saveur, concus pour nous ramollir le cerveau. Il ne faut jamais oublier que le diverstissement est ponctuel, pour détourner notre attention des choses qui ont du sens (http://www.cnrtl.fr/etymologie/divertir), de la profondeur, du lien avec les autres.

    Partager ce qui nous touche aura toujours plus de d’impact qu’un gros délire entre copain sur un sujet futile. Pourtant, les deux sont importants, font partis des plaisirs de la vie.

    (Je digresse aussi).
    Etre capable de livrer son opinion et son envie de faire découvrir est un trait de caractère que j’apprécie beaucoup. Cela enrichit tout le monde. Alors, merci pour cet article qui révèle un peu tes motivations et ton fonctionnement d’humain :)

    • Ah oui, ce serait bien de le terminer ! Et de le refaire. Et de le re-terminer. Mais moi aussi j’ai du mal à finir les jeux, je m’arrête souvent quand je sens la fin arriver. Peut-être qu’inconsciemment je ne veux pas quitter l’univers.

      Bref, je suis plutôt d’accord avec ce que tu dis !

  10. Pingback: D’une prétendue utilité à critiquer | Vaikarona

  11. Tu n’as pas vraiment à te justifier…
    Une oeuvre peut-être sujet à débat, mais en aucun donner son avis (comme tu le fais) sur une oeuvre n’est condamnable.
    Les récents événements sont stupides. Alors continue à nous transmettre toutes tes passions car tu sais très bien le faire ! Nous sommes nombreux à apprécier ton avis (pas que le tien) sur les nouveautés !
    (Et puis personnellement tu es pour moi un bon moyen de me tenir au courant des nouveautés mais aussi d’avoir un regard autre sur certaines œuvres.)

On attend votre avis !